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1.
Annales de Dermatologie et de Vénéréologie - FMC ; 2(8):A252, 2022.
Article in English | PubMed Central | ID: covidwho-2158842

ABSTRACT

Introduction: L'infection par le SARS-CoV-2 est responsable de nombreuses atteintes cutanées. Des syndromes proches de la maladie de Kawasaki ont été décrits dans la littérature, notamment chez les enfants, avec des tableaux abdominaux et systémiques parfois mortels.Nous présentons un cas de maladie de Kawasaki satellite d'une infection à SARS-CoV-2 avec retard diagnostique. Observations: Un homme de 24 ans sans antécédent notable consultait pour des douleurs abdominales fébriles associées à des diarrhées. Une échographie trouvait un épaississement des parois vésiculaires. Un traitement symptomatique était prescrit par son médecin traitant qui signalait la présence initiale d'adénopathies cervicales bilatérales.Il consultait aux urgences après 5 jours d'évolution devant l'absence d'amélioration clinique. Il était fébrile avec un syndrome inflammatoire important (CRP 125 mg/L, hyperleucocytose à 10 000/mm3) associé à une cytolyse hépatique et un ictère cholestatique. Une PCR COVID systématique aux urgences était positive. La prise en charge initiale aux urgences était celle d'une angiocholite, avec début d'une antibiothérapie probabiliste par ceftriaxone et métronidazole. Les explorations radiologiques ne montraient pas de dilatation des voies biliaires ni de calcul. Au troisième jour d'hospitalisation, il présentait une desquamation des mains et des pieds en doigts de gants et du scrotum, une fièvre persistante, une conjonctivite, une chéilite avec langue framboisée. Biologiquement on notait une hypoalbuminémie et une leucocyturie aseptique.Le diagnostic retenu était alors celui d'une maladie de Kawasaki satellite d'une infection COVID. La prise en charge thérapeutique adaptée au diagnostic associait une corticothérapie générale à 1 mg/kg et une cure d'immunoglobuline intraveineuse (IgIV) à 1 g/kg/j sur 2 jours. Un traitement par aspirine 100 mg par jour était également débuté. Au lendemain des IgIV, la fièvre cessait, et le patient se rétablissait. Le bilan cardiologique (ECG, ETT et IRM cardiaque) était normal et le patient n'avait pas eu de défaillance hémodynamique.Un coroscanner est programmé pour s'assurer de l'absence d'atteinte coronarienne au décours. Discussion: Il s'agit d'un cas de maladie de Kawasaki au décours d'une infection par la COVID-19 avec retard de diagnostic. En effet, la prise en charge initiale avait été celle d'une angiocholite. La maladie de Kawasaki associée à une infection par le SARS-CoV-2 de l'adulte est moins fréquente que chez l'enfant. Néanmoins, les complications peuvent être sévères et le diagnostic sémiologique précoce est nécessaire pour adapter rapidement la prise en charge.

2.
Ann Dermatol Venereol ; 148(2): 106-111, 2021 Jun.
Article in English | MEDLINE | ID: covidwho-1095828

ABSTRACT

BACKGROUND: Children with psoriasis may have been directly impacted by the COVID-19 pandemic and their illness may also have affected their ability to follow preventive measures. OBJECTIVE: To investigate the impact of the COVID-19 pandemic on children with psoriasis. METHODS: A survey of children (<18 years) with psoriasis, conducted from June 10 to June 29, 2020. RESULTS: In total, 92 children were included: 71.7% had psoriasis lesions at the time of home lockdown while 45.2% were receiving systemic treatments, and two contracted COVID-19. During lockdown, psoriasis worsened in 47.3% of the children and 18.8% stopped their systemic treatments, mainly for reasons linked to the pandemic. A total of 41.3% had a consultation for psoriasis during lockdown (71.1% by teleconsultation): 39.5% due to worsening of their psoriasis and 21.1% for pandemic-related issues. Among patients not having a consultation during lockdown, 27.5% had a cancellation by the doctor and 9.3% had concerns over going to see the doctor. Finally, 22.8% of patients reported finding it difficult to respect hygiene measures because of their psoriasis, e.g., application of alcohol-based hand sanitizers (47.6%), handwashing routines (42.9%), and wearing a mask (28.6%). CONCLUSIONS: This study demonstrates the major clinical impact of the COVID-19 pandemic on children with psoriasis. Teleconsultations played a key role in patient management as regards patient monitoring, provision of information, and renewal of treatments. It is vital that we learn from these data to improve and adapt the monitoring of chronic dermatoses in both children and adults in the event of a future health crisis.


Subject(s)
COVID-19/epidemiology , Pandemics , Psoriasis/epidemiology , Adolescent , Child , Communicable Disease Control , Female , France/epidemiology , Gloves, Protective/adverse effects , Hand Sanitizers/adverse effects , Humans , Male , Masks/adverse effects , Remote Consultation/statistics & numerical data , Severity of Illness Index , Surveys and Questionnaires
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